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Photo : Pixabay

L’homme mis en examen dans l’enquête sur la cyberattaque qui a visé un cabinet d’avocats parisien, et piraté des documents contenus dans l’enquête sur l’attentat de Charlie Hebdo, s’est défendu vendredi d’être un hacker, assurant a avoir joué «un rôle de négociateur infiltré». «S’il a pu (…) solliciter une rémunération de sa mission de négociation qui explique les poursuites engagées contre lui, mon client conteste catégoriquement avoir agi de concert avec les cybercriminels», a insisté son avocat, Me Louis Cailliez, dans un communiqué.

Après l’attaque informatique qu’a subie un cabinet d’avocats parisien en mai et juin, une enquête a été ouverte à Paris le 1er juillet, et confiée à la police judiciaire de Lyon et à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC). Le 14 novembre, les investigations, notamment pour accès et maintien frauduleux dans un système de traitement automatisé de données, extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs, ont été confiées à un juge d’instruction. C’est dans ce cadre qu’un homme, accusé d’avoir joué le rôle de négociateur, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.

«C’est postérieurement au piratage (auquel il est parfaitement étranger), et sur mandat exprès du cabinet d’avocats», dit Me Cailliez, que son client «est intervenu pour mettre à disposition les services de sa société et jouer un rôle de négociateur infiltré auprès d’Everest», «groupe de hackers basés à l’étranger qui a revendiqué le piratage informatique». Selon Me Cailliez, c’est «après signalement aux autorités, et dans l’intérêt du cabinet d’avocats, aux fins d’éviter la divulgation publique des données détournées», que le mis en cause a agi.

Source Le Figaro